dimanche 29 septembre 2013

Dépenser sans compter promet le chômage pour tous - iFRAP




Dépenser sans compter promet le chômage pour tous

Trois ans de hausse insensée de la fiscalité, droite et gauche confondues. Sur 2011, 2012 et 2013, les ménages ont une aggravation de la pression fiscale cumulée de 57 milliards d'euros, quand les entreprises supportent 63 milliards de plus. Malgré toutes ces hausses d'impôts, les recettes ne rentrent pas et il faut toujours trouver de nouvelles petites taxes pour boucher les trous. Mais à quoi sert de boucher les déficits d'un côté quand la dépense publique augmente de façon incontrôlée de l'autre ? Entre 2008 et 2013, la France est passée de 1.027 milliards d'euros des dépenses publiques à plus de 1.149 milliards. Pourtant, tous les ministres du budget avaient promis de baisser la dépense au pays des doublons.
Contrairement à ce qui est affiché, le matraquage va inéluctablement continuer. Chaque fois que l'on ouvre un dossier de réforme, la solution adoptée est non pas de structurellement baisser les dépenses, mais d'augmenter les prélèvements. L'exemple de la réforme des retraites est probant : au lieu de repousser l'âge de départ et de faire converger les régimes de retraite public et privé (ce qui permettrait d'économiser plus de 10 milliards à l'horizon 2020), la seule réforme, d'ici là, va être… d'augmenter les cotisations.
"Les économies pour 2014 seront sans précédent : 10 milliards d'euros d'économies, ça ne s'est jamais vu", a déclaré dernièrement le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault. Le gouvernement annonce un effort de 14 milliards d'euros d'économies sur l'ensemble des dépenses publiques, dont 9 sur le seul budget de l'État. Mais, en réalité, le budget de l'État ne baissera pas, il stagnera autour de 371,4 milliards. Il faut comprendre que les économies que l'on nous annonce tous les ans ne sont que le résultat de la non-augmentation des dépenses d'une année sur l'autre et non une baisse de la dépense de l'État en valeur absolue. Cela vaut pour l'État comme pour les dépenses de Sécurité sociale, comme le rappelait Bernard Cazeneuve : il s'agit de "3 milliards d'euros non dépensés par rapport à la tendance".

De timides économies

Or les gouvernements successifs aiment à gonfler les projections de hausse des dépenses sur l'année à venir pour ainsi rendre plus importantes les économies affichées. La tendance de hausse serait de 7 milliards pour l'État en 2014, mais ce chiffre n'est, à ce stade, pas validé par la Cour des comptes et pourrait ne pas l'être par le Haut Conseil des finances publiques. En 2014, la hausse serait plutôt de 5 milliards, selon nous. Contrairement à ce qu'il avait fait en 2012, Bercy n'a pas voulu transmettre à la Cour des comptes les éléments chiffrés qui auraient pu permettre de justifier ses projections.
Nos gouvernants préfèrent ainsi réaliser de timides économies, plutôt qu'un véritable rééquilibrage des comptes qui pourrait être issu d'une réforme de structures. Qui dit réforme de structures dit vrai choc de simplification, réorganisation des missions des différents échelons, fusions, rationalisations, suppressions de postes. On en est loin, d'autant plus que les maigres suppressions de postes mises en avant par le gouvernement ne sont que le pendant d'embauches ubuesques dans l'éducation nationale. L'heure est plutôt à réévaluer nos dépenses en la matière. Nous consacrons chaque année 30 milliards de plus que les Allemands ou les Britanniques pour un classement inférieur au Programme international pour le suivi des acquis des élèves de l'Organisation de coopération et de développement économiques.
Pendant que les dépenses de structures publiques ne baissent pas, le cercle vicieux de la dette est à l'œuvre. En effet, la charge de la dette est liée à la capacité du gouvernement à réduire les dépenses publiques, car les taux appliqués à la France résultent de notre situation économique et de notre engagement à redresser nos comptes publics. Si les dépenses publiques continuent d'augmenter et que les taux s'envolent, là encore le recours à l'impôt sera de mise. Or, cette hausse pèse sur l'économie, avec comme perspective le chômage pour tous. Alors, comment faut-il le dire ? Cessons les faux-semblants et diminuons les dépenses !



jeudi 19 septembre 2013

Le Marketing des Valeurs | Le blogue du leadership



Le Marketing des Valeurs

Dans ce monde en pleine mouvance, les habitudes des consommateurs bougent, changent, évoluent.
Trouver de nouveaux marchés, capter des nouveaux clients, développer de nouvelles idées, se réinventer, rester en tête, tout cela repose sur de nouvelles approches en exploitant de nouvelles méthodes.

Le marketing des valeurs est une méthode au service du marketing, des ressources humaines et du développement personnel.

Le marketing des valeurs prend en considération les valeurs des individus et explore les émotions, les insatisfactions, les souhaits, les désirs, en relation directe avec leurs valeurs.
Au-delà des catégories marketing classiques que sont les strates socios-professionnelles, socio-économiques, les valeurs transcendent ces dimensions. Les valeurs sont également transversales, elles donnent naissance à des communautés de valeurs.

Ainsi, nous pouvons, par exemple, constater que des personnes d'un groupe d'âge X, peuvent partager des valeurs identiques à un groupe d'âge Y, et donc, seront attirés par certains produits ou services identiques.
De même des personnes d'une catégorie sociale C peuvent partager des valeurs communes avec une catégorie sociale C++.

Quelques réflexions en synthèse :
Il est arrivé, par exemple, qu'un produit ait pu rater sa cible originelle, néanmoins connaître un beau succès en touchant une clientèle inattendue, ou qu'un produit ou service ciblé sur une clientèle spécifique ait non seulement touché sa cible, mais également ait trouvé, en plus, un marché imprévu.
De même en marketing RH, il est arrivé que des employés « jugés » comme moyen ou mauvais dans certains contextes, se révèlent excellent dans d'autres tribus / entreprises !
Que des entreprises, projetant une image incohérente avec leurs valeurs et leurs ambitions, n'attirent pas les bons profils ?
Que nous-mêmes ayons peut-être choisi une formation en relation avec un métier, mais que nos valeurs, nos ambitions nous aient inconsciemment orientés vers l'accomplissement de notre vocation.

Les analyses a posteriori peuvent bien sûr tout expliquer, surtout si notre cerveau, extraordinaire producteur d'endorphines verbales, nous tient avec certitude le discours qui soignera notre ego.
N'est-il pas habituel d'entendre dire, lorsqu'on gagne : « Nous sommes bons ! »
Et lorsqu'on perd : « Je veux savoir pourquoi, qui a commis l'erreur! »


Toutefois, si on analyse les succès avec autant de sens critique que les échecs…
Lorsqu'on prend en considération des succès insoupçonnés, l'analyse des valeurs nous permet de comprendre les facteurs d'adhésion, de partage, les types de discours et de comportements attendus par les consommateurs.
Dans ce type d'analyse, on peut décoder que les valeurs portées par le produit ou le service sont plus fortes que l'image et que ces valeurs rejoignent des ambitions.
L'image génère l'attraction, les valeurs provoquent l'ancrage.
L'image sollicite et les valeurs produisent de l'amour.

Dans l'évolution sociologique actuelle alors qu'on évalue à plus de 30% les nouvelles tribus surnommées les créateurs de culture, le marketing des valeurs n'est plus une option.

La ou les valeurs, de votre marque, de votre produit, de vos services, le discours, les comportements, l'enrichissement culturel que votre entreprise apporte et dispense sur son marché, ses ambitions au service de son environnement sont autant d'éléments qui vous conduisent vers la créativité, l'enrichissement intellectuel et matériel, le résultat.
Le marketing des valeurs a également sa place dans les ressources humaines si on considère que les employés, comme les clients, se « nourrissent » de valeurs, de discours, de comportements, de culture, d'ambitions et de résultats.

Tous ces éléments factoriels, organisés en symbiose, exploités avec intelligence selon une méthodologie adaptée, sont producteurs de bien-être, de créativité, de performance, de résultats.
CHEMIN-SYMBIOCRATIE


Le schéma ci-contre représente les étapes de mise en place du marketing des valeurs selon le modèle Symbiocratie™.
Chaque élément a pour conséquence de provoquer de la créativité et donc une évolution positive vers l'élément suivant.
Il suffit d'évaluer chaque élément, pour mesurer son influence sur l'élément suivant, et ce jusqu'au résultat !
Cette méthode est confortée par des outils très faciles d'utilisation.


Issue de travaux sur la Symbiocratie™ que je mène depuis 8 ans, elle permet d'innover, de créer, de capter les tendances, d'attirer, de fidéliser, de trouver des marchés, de faire évoluer, d'enrichir, tant nos produits, nos services que nos employés et nos clients.
La Symbiocratie™, pouvoir de la symbiose, est cette faculté de générer et de nourrir harmonieusement et exponentiellement toute relation.
Elle révèle cette compétence de savoir créer une relation parfaite et positivement évolutive.
À tous les niveaux d'organisation du vivant, la symbiose nous offre des exemples, des stratégies qui démontrent sa puissance et son intelligence.
Que les approches soient physiques, chimiques ou biologiques, elles nous apportent des idées, des solutions.

Quelle entreprise ne souhaite pas faire évoluer ses employés et ses clients, ses produits et ses services, développer ses marchés de façon durable ?
SYMBIOCRATIE™-MARKETING.DES VALEURS @DIDIER REINACHLe schéma ci-contre exprime l'esprit de symbiose et de cohérence entre les éléments.
Comme des molécules autonomes et interdépendantes, chaque élément correspond à une capture et à un traitement d'informations.
L'ensemble mis en symbiose agit comme une formule alchimique.
Le cercle rouge représente l'espace de réalité et de concrétude, la matière synergétique qui provoquera le résultat.
Les cercles bleus représentent ce qui est souvent du désir, du fantasme, du rêve ou du vœu pieux….
Les cercles gris foncé sont les éléments concrets, factuels.
Les lignes sont les chemins de créativité.


Sciences, mathématiques et philosophie ?

La philosophie n'est-elle pas la science de l'analyse, de la confrontation, de la logique, l'étude des principes généraux des connaissances de la pensée et des activités humaines ?
On oppose souvent mathématiques et philosophie et notre monde semble de plus en plus réfuter toute approche philosophique, laissant la part belle à la domination des mathématiques, des calculs, des statistiques, des algorithmes, des bilans, des pourcentages et autres chiffres et nombres marquant les résultats, la rentabilité.

Néanmoins ne pourrait-on pas considérer que l'alliance de la philosophie et des mathématiques est nécessaire pour évaluer, imaginer, expliquer, donner du sens ?
Quelle matière nourrit le mieux les êtres ? Les chiffres ou la pensée ?
Quelle matière inspire, motive, implique, donne du sens, développe des valeurs ? Les chiffres ou la pensée ?
Les chiffres sont-ils la cause ou la conséquence ?

Et si l'un et l'autre étaient au service de l'un et de l'autre ?

Dans un de mes précédents articles, je parlais de Gottfried Wilhelm Leibniz, René Descartes, Newton, Blaise Pascal, Galilée. Ils avaient tous des points en commun, 2 essentiellement, ils étaient philosophes ET mathématiciens.
Ils furent tous des innovateurs, des créateurs, des visionnaires.

Les outils du marketing des valeurs permettent ce rapprochement, cette mise en symbiose :

des algorithmes avec le discours,
des valeurs avec la mesure des comportements,
de la culture avec les calculs stratégiques et la créativité,
de l'ambition avec les résultats.
C'est en rapprochant nos « mondes », nos domaines d'expertise, les sciences de la vie, les mathématiques, la philosophie et bien d'autres, c'est en partageant nos valeurs, au lieu de travailler en silo, que nous créerons des modèles de succès humains nouveaux.
Merci à tous ceux qui partageront cet article.
Merci à tous ceux qui souhaitent participer et me rejoindre. Je compte organiser un événement fin octobre ou début novembre pour le lancement de cette méthode.

N'hésitez pas à vous inscrire sur le blog en entrant vos coordonnées en haut à droite de la page.
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Merci !

Didier Reinach
Expert en leadership
Créateur de la Symbiocratie™
Conférencier – Formateur – Conseil
Canada : 1-514-349-9685
France : 06 84 60 71 92