mercredi 28 novembre 2012

convaincre des investisseurs business angels | Le Petit Labo du Commerce




Startups, les 11 questions que se posent les business angels avant d'investir

question-startup
Investir dans une startup n'exige pas d'avoir de nombreuses informations pour se décider mais de connaitre seulement les réponses aux 11 questions suivantes.
Vous pouvez les utiliser comme trame pour faire votre document de présentation. Un slide par question est possible en choisissant un visuel adapté et en restant concis.
J'ai résumé volontairement au maximum mais je vous promets de faire prochainement un article plus détaillé avec des exemples !
C'est parti !
1.       Quelle est l'équipe ?
C'est le critère le plus important pour les investisseurs. Présentez l'équipe en mettant en avant vos compétences et votre complémentarité.
2.       Quelle est la situation actuelle ?
Dès le début de votre présentation, posez le contexte en expliquant brièvement comment agissent aujourd'hui sans votre solution les personnes qui évoluent sur le marché que vous visez.
3.       Quel est le problème ?
C'est quand même plus rassurant de savoir qu'un véritable besoin existe ! Décrivez le ou les principaux problèmes rencontrés sur ce marché.
4.       Quelle est votre solution ?
Présentez en priorité les bénéfices qu'apporte votre solution aux utilisateurs.  Ne faites pas l'erreur de commencer à trop détailler le fonctionnement de celle-ci, d'autant plus si vous n'avez que 5 minutes pour pitcher ! Pour bien comprendre, je vous invite à lire l'article sur la façon de présenter votre produit.
5.       Quelle est la taille du marché ?
Précisez qui vous ciblez avec votre offre et quel est le potentiel de votre marché. Un marché trop petit n'intéresse pas les investisseurs, n'ayez donc pas peur d'afficher votre volonté de vous implanter à l'international.
6.       Quel est votre business model ?
Il peut en exister plusieurs. Décrivez simplement celui qui semble le plus « facile » et rapide à mettre en place en sachant que, de toute manière, un business model change et s'affine au cours de l'évolution de la startup.
7.        Qui sont vos concurrents ?
La concurrence englobe tous les acteurs présents (ou qui arrivent !) pouvant détourner vos clients potentiels. Un concurrent reste un concurrent que celui-ci soit direct ou indirect.
Démontrez en quoi vous êtes innovant par rapport à eux que ce soit au niveau du produit lui-même ou de votre business model.
8.       Où en êtes-vous ?
Expliquez succinctement ce que vous avez déjà réalisé. Où en est le développement de votre produit, si vous avez déjà des utilisateurs, des récompenses, des partenariats…
9.       Quel est votre plan stratégique?
Expliquez comment vous comptez vous faire connaitre, vous développer et capter plus de clients. Démontrez que vous avez des idées pour avancer et que vous connaissez parfaitement votre marché.
10.   Quelles sont les prochaines grandes étapes ?
Présentez votre « agenda » pour les prochains mois. Cela peut être le lancement de votre offre, un recrutement clé, un événement particulier de prévu…
11.   Quel est le montant des fonds recherchés ?
Indiquez-le ainsi que l'utilisation que vous en ferez (recrutement, développement d'une nouvelle technologie, amélioration de l'offre…).
Facile non ?
En ce qui concerne votre plan de trésorerie, je vous conseille de le mettre à part ou, si vous voulez vraiment l'inclure dans votre présentation, d'en faire un très simplifié où vous indiquerez le total de vos dépenses mensuelles et les recettes que vous prévoyez.
Voila, ce n'est pas bien compliqué ! Il ne vous reste plus qu'à faire une jolie mise en forme, rendre votre présentation captivante et signer le pacte d'actionnaires !

vendredi 9 novembre 2012

Le dispositif Madelin sauvé du plafond global des niches : la Fondation iFRAP entendue - iFRAP




Le dispositif Madelin sauvé du plafond global des niches : la Fondation iFRAP entendue

C'est une très bonne nouvelle pour les créateurs d'entreprise et pour les investisseurs. En effet, l'avantage Madelin (article 199 terdecies O-A du Code des Impôts) permet actuellement aux ménages de déduire de l'impôt sur le revenu 18 % de leur investissement dans une petite entreprise sous certains critères : les versements ouvrent droit à la réduction d'impôt dans la limite annuelle de 50 000 € pour les contribuables célibataires, veufs ou divorcés et de 100 000 € pour les contribuables mariés soumis à imposition commune. L'entreprise cible doit exister depuis moins de cinq ans, compter moins de 50 salariés et réaliser moins de 10 millions de chiffre d'affaires).
Le budget 2013 prévoyait de plafonner l'ensemble des avantages fiscaux à l'IR à 10.000 euros (sauf exceptions). Or, dans Le Monde du 5 octobre 2012, la Fondation iFRAP faisait la demande expresse de sortir du plafond global des niches le dispositif Madelin :
« Toutes les mesures qui ont été prises ces dernières années (SARL à 1 euro, autoentrepreneur) sont des mesures qui favorisent la création d'entreprises non créatrices d'emplois. Alors même que la multiplication des entreprises de croissance peut être favorisée par une fiscalité intelligente drainant les investissements vers les entreprises créatrices d'emplois. L'ISF-PME a été conservé et c'est bien. Quant à l'incitation (Madelin) à investir dans une start-up une part du montant que l'on serait amené à payer en impôt sur le revenu, elle est victime d'un plafond global trop bas (10000 euros). Dans le même temps, l'incitation fiscale à investir dans les départements d'outre-mer n'est pas concernée par ce plafond, alors que cela devrait être l'inverse. »


La demande est aussi formulée en proposition n°2 de notre étude sur la compétitivité des entreprises, publiée en partenariat avec l'ASMEP-ETI : 
2. Mise hors plafond global des niches du 199 terdecies OA (avantage Madelin) qui incite à investir une partie de l'impôt sur le revenu dans les fonds propres des entreprises.

Soumettre le Madelin au plafond global des niches aurait eu un effet nocif pour l'investissement dans les PME, alors que cette mesure bénéficie aujourd'hui d'un plafond dix fois supérieur, pour un coût fiscal estimé à 150 millions d'euros en 2013. 190.000 ménages en ont utilisé ce dispositif en 2011 (24.100 ménages ont utilisé le dispositif Outre-Mer, pour un coût fiscal trois fois supérieur).
Pour être définitive, cette mesure devra encore être adoptée en séance publique la semaine prochaine. La Fondation iFRAP se félicite que le Gouvernement et la commission des Finances de l'Assemblée nationale aient compris l'incohérence de réaffirmer avec le rapport Gallois dès les premières lignes la nécessité de sanctuariser l'ISF-PME et l'IR-PME (Madelin) et dans le même temps de plafonner cette mesure à 10 000 euros par foyer fiscal au milieu d'autres dispositifs. L'idéal aurait été bien entendu de sortir totalement du plafond global des niches la mesure Madelin mais c'est déjà un premier pas. Espérons que le Sénat ne retoquera pas cet amendement.



mardi 6 novembre 2012

Une assurance crédit simplifiée pour les PME, Actualités - Les Echos Entrepreneur




Une assurance crédit simplifiée pour les PME

Coface vient de lancer une offre d'assurance-crédit destinée à protéger les PME contre le risque d'impayés. Par rapport aux contrats classiques d'assurance -crédit, cette solution « tout en un », baptisée Globalliance One, est « fortement simplifiée » tout en garantissant « un accès rapide aux services Coface pour sécuriser les transactions et assurer le développement commercial ».
Concrètement, le nouveau contrat donne accès à des services permettant aux PME « d'évaluer la qualité de leurs clients, de protéger leurs créances pour sécuriser leur trésorerie et de développer leur chiffre d'affaires ». Et pour simplifier la vie de l'entreprise, il fait l'objet d'une « tarification forfaitaire et annuelle ».
Analyse des risques pays, sectoriels et de crédit, analyse de portefeuille de risques, arbitrage de risque …. autant de prestations accessibles rapidement, promet-on chez Coface. La nouvelle offre donne notamment accès au réseau international de l'assureur crédit (base de données mondiale, 350 arbitres spécialisés par secteur). 
Surtout, la PME adhérente à Globalliance pourra être indemnisée des impayés à hauteur de 90% des créances garanties. Selon Coface, « la prime d'assurance sera toujours moins élevée que le chiffre d'affaires supplémentaire à trouver en cas de sinistre non couvert. Par exemple, pour compenser un impayé de 10 000 euros et pour autant que l'entreprise obtienne une marge de 20%, il lui faut créer un CA supplémentaire de 50 000 euros ». Presque une assurance sur la vie au moment où les défaillances d'entreprise provoquées par des impayés sont légions !